Ferme-Usine : 500 vaches, c’est trop ! 880, c’est plus que trop !!

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signataires ont interpellé les commissaires enquêteurs pour s'opposer à cette ferme-usine et cette augmentation.

En participant à cette mobilisation en ligne, vous avez conscience que votre email est transmis aux cibles de la pétition et que vous recevrez ponctuellement les bilans de cette action ainsi que d’autres actions similaires en provenance d'Agir pour l’Environnement. Désabonnement possible dans chaque email envoyé ou sur simple demande.

Pourquoi cette pétition ?

A l’attention des Commissaires Enquêteurs,

Par arrêté préfectoral, une enquête publique a lieu du 02 novembre au 02 décembre en vue de porter l’effectif de l’élevage de la « SCEA Côte de la Justice » à 880 vaches et reconfigurer l’unité de méthanisation équipant le site.

■ Je n’accepte pas le développement d’une entreprise industrielle dangereuse pour les éleveurs locaux, la santé de la population et l’environnement ;
■ Je n’accepte pas le développement d’une entreprise industrielle qui est une véritable provocation en pleine préparation de la Conférence climatique de Paris ;
■ Je n’accepte pas le développement d’une entreprise industrielle illégale dont les promoteurs refusent de payer les amendes imposées par la loi.

Toute extension du troupeau légal actuel signifierait :
✔ L’aggravation de la crise laitière déjà en surproduction ;
✔ L’aggravation de la condition animale avec toujours plus d’animaux vivant dans un espace clos et restreint dans des conditions concentrationnaires indignes ! L’opacité est toujours la règle et nous ne savons toujours rien du nombre de vaches mortes, malades…
✔ L’aggravation de la dégradation de l’environnement qui souffre déjà beaucoup avec de graves problèmes en Baie de Somme et selon l’Agence Régionale de la Santé, une mauvaise qualité physique de l’eau qui contient déjà trop de nitrates et de pesticides.
✔ L’aggravation du dérèglement climatique puisque chacun sait que ce type d’exploitation importe massivement des tourteaux de maïs-soja, contribuant massivement à la déforestation des forêts brésiliennes.

Pour l’ensemble de ces raisons, je vous demande de bien vouloir rejeter la demande formulée par la « SCEA Côte de la Justice ».

Vous remerciant par avance de l’attention que vous accorderez à ce courriel, je vous prie d’agréer, l’expression de mes salutations les plus respectueuses.


Mise à jour du 9/11/2015 : Selon un sondage, commandé par Agir pour l’Environnement et réalisé par l’IFOP du 28 au 30 octobre 2015 auprès de 1022 personnes représentatives de la population française, qui relève que : 70% des Français se déclarent plutôt (31%) ou tout à fait (39%) opposés aux projets de fermes-usines.

Grâce à la ténacité et l’engagement de plusieurs dizaines de milliers de militants, la ferme-usine dite des 1000 vaches située dans la Somme à Drucat ne peut légalement accueillir « que » 500 vaches. Guillemets qui sont de mise puisqu’une ferme moyenne accueille en France une petite cinquantaine de vaches.

Malgré l’engagement de limiter le cheptel à 500 vaches pris par Monsieur Ramery, industriel du BTP et promoteur de cette ferme-usine, un contrôle inopiné a révélé que le cheptel comptait 794 bêtes. Enième mensonge d’un chasseur de prime qui estime pouvoir passer en force grâce à son carnet d’adresses et son entregent.

A raison ! Alors même que l’illégalité est prononcée, que Ramery est condamné à payer 7800 euros d’amende ainsi qu’une astreinte de 780 euros par jour tant que la ferme n’est pas en conformité (somme qu’il n’a manifestement pas encore payée !), la préfecture de la Somme lance une nouvelle enquête publique pour porter le nombre de vaches à 880 ! Le coup de force de cet industriel est en passe d’être légalisé, a posteriori !!!

IL EST TEMPS DE SE FAIRE ENTENDRE !

Du 02 novembre au 02 décembre, une enquête publique pour autoriser l’exploitation à passer de 500 à 880 vaches est lancée.

Dès aujourd’hui, écrivez à la préfecture de la Somme pour vous opposer à cette ferme-usine et cette augmentation, énième illustration des dérives de l’industrialisation de l’agriculture.

L’univers concentrationnaire normalisé par cette ferme-usine est proprement inacceptable :

  • Souffrance animale,
  • insalubrité chronique de la stabulation,
  • impact sur le dérèglement climatique dû à une alimentation massivement importée,
  • conséquence sur la qualité de la ressource en eau,
  • modèle agricole inique privilégiant la quantité à l’emploi,
  • etc.

Si nous sommes des dizaines de milliers, les commissaires enquêteurs ne pourront pas ne pas nous entendre.

Ensemble, agissons maintenant pour l’environnement.

// Pour aller plus loin